Edito

L’année 2013, bien que d’une perspective morose, démarre tout de même sur une note musicale positive, grâce à notre ami Ion Meunier et son collectif Shaka Ponk, qui a fait un carton intersidéral le 5 janvier dernier à Bercy, « in the palace ». Il y a six ans, lors de notre première rencontre avec le groupe, nous étions très loin d’imaginer que l’univers électro-pop bariolé et explosif des Shaka, représenté par le singe/mascotte Mr Goz, s’apprêtait à rencontrer un si vaste public. Aujourd’hui, Shaka Ponk est un véritable phénomène rock, comme ont pu l’être en leur temps Téléphone ou Noir Désir, et comme le disait ce gueux fieffé de Jacquouille la Fripouille dans Les Visiteurs : « nous sommes fiers de leurs réussissement » ! Nous pouvons aussi être fiers du vétéran André Ceccarelli, qui vient de nous livrer l’ultime album solo de sa carrière. Ce requiem de musique et de poésie intitulé Ultimo n’est ni plus ni moins qu’une déclaration d’amour aux musiques qui ont toujours bercé sa vie : la chanson américaine, le jazz et la musique classique. Un mélange totalement inédit, et qui fonctionne à la perfection. Quel musicien ce Dédé, et quelle sortie remplie de classe. Tirer sa révérence en tant que leader en se permettant autant d’audace, il fallait oser. Quelques jours après la sortie de ce numéro, nous serons tous au Théâtre du Châtelet, à Paris, pour fêter l’événement avec lui et tous ses invités. Bonne lecture et à la prochaine.
La Rédac'