Edito
Interroger à quelques jours d’intervalle Nic Collins, fils cadet de Phil Collins (et actuel batteur de Genesis) et Rufus Taylor, rejeton d’un certain Roger Taylor de Queen (et batteur du groupe britannique The Darkness) a fait germer quelques pistes de réflexion au sein de notre équipe. Nous avons repensé aux confessions de Jason Bonham il y a une dizaine d’années dans nos colonnes, où il soulignait la difficulté de s’épanouir face au talent et à la célébrité de son père.
Quand un enfant grandit dans l’ombre d’un parent imposant et admiré, peut-il réellement s’en affranchir ? De Mike Portnoy à son fils Max, Ringo Starr à Zak Starkey, en passant par Kofi Baker et son père Ginger (la légende de Cream), ou encore Jay Weinberg et son paternel Max... les duos père / fils iconiques sont particulièrement nombreux dans le milieu de la batterie. Que ce soit dans le domaine artistique ou ailleurs, si certains métiers de parents peuvent être sources de souffrance chez l’enfant, on note qu’il n’est pas rare que ce dernier choisisse la même voie. Comment expliquer, par exemple, que des écorchés vifs comme Jason Bonham ou Kofi Baker aient choisi le même métier, tout en revendiquant le fait d’en avoir bavé ? D’autres, en revanche, ont construit une relation de confiance incroyable à l’image des Collins, Escovedo (Sheila E. et son père Pete) et Porcaro (Jeff et Joe)... Nous avons enquêté sur ce phénomène à travers les décennies.
Retrouvez également les récits de nos rencontres avec Samuel Domergue et Romain Vicente, batteur de comédie musicale pour l’un et musicien de cirque pour l’autre, ainsi que nos rubriques matos habituelles (ce petit kit PDP est une tuerie !), un cahier pédago bien garni (Virgil Donati vous offre un relevé acrobatique passionnant) et toute l’actu autour de notre instrument chéri. Bonne lecture !
La Rédaction
Numéro 188
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