Edito

En dehors de la saison foisonnante des festivals, le début de l’été a été marqué par trois concerts très rapprochés et aussi extraordinaires les uns que les autres, dans la mythique enceinte de l’Olympia. Trois shows pour lesquels les tickets s’étaient envolés en une poignée de minutes dès leur mise en vente au début de l’année : Nine Inch Nails, A Perfect Circle et Jack White. Pour ces deux derniers, les artistes avaient imposé une condition non négociable à leur public : l’interdiction formelle de filmer ou de prendre en photo la scène, sous peine d’être exclu de la salle sans ménagement. Pourquoi ? Tout d’abord, pour impliquer davantage les fans dans l’expérience live. A une époque où les spectateurs passent leur soirée les yeux rivés sur leur écran (dont la lumière gêne souvent leurs voisins), les artistes souhaitent recréer un lien authentique entre les individus. Selon Jack White, les technologies ont changé l’atmosphère des concerts, et même si sa décision de les bannir des salles peut sembler radicale, force est de reconnaître que le procédé fait ses preuves. Ce 26 juin, la prestation d’A Perfect Circle fut particulièrement magique, avec près de 2800 auditeurs totalement immergés au coeur de leur univers singulier, créant un moment unique, suspendu dans le temps. Une habitude, qui on l’espère, finira par se démocratiser, quitte à provoquer une jolie soupe à la grimace du côté de certains fans. A l’heure où vous lirez ces lignes, beaucoup d’entre vous auront sûrement repris les cours ou le boulot. Pas de panique, la lecture de ce numéro 159, riche en contenu devrait vous permettre de recharger les batteries en un clin d’oeil ! Bon courage à tous et n’oubliez de rejoindre notre communauté sur facebook.com/Batteriemagazine...
La Rédac’