Edito
Ce n’est pas sans une profonde satisfaction que nous avons réalisé un vieux fantasme d’ordre purement rythmique : interviewer le classieux Steve Jordan. Sorcier absolu du minimalisme, grand vizir du groove à l’ancienne, soufi incontesté de la production vintage... Jordan est un artisan comme on en fait plus, un « meilleur ouvrier de la musique », pour ainsi dire. Batteur identifiable entre mille, aussi créatif en studio que sur scène, l’homme est une pépite que les plus grands artistes rêvent d’enrôler un jour dans leur groupe. De Stevie Wonder au Blues Brothers, de Keith Richards et ses Xpensive Winos à Cat Stevens en passant par Neil Young, Eric Clapton, et plus récemment Robert Cray et John Mayer, le batteur empile les trophées prestigieux, et s’offre désormais le luxe bien mérité de pouvoir choisir avec soin ses gigs et ses productions, et uniquement en fonction de son éthique musicale. Batterie Magazine a profité de sa venue londonienne en compagnie de John Mayer pour une tentative d’interception qui s’est avérée fructueuse, pour notre plus grand bonheur et aussi le vôtre. Bonne lecture !
La Rédac.
Numéro 146
5,90€