Edito

Chez Batterie Magazine, plutôt que de souligner tout ce qui ne tourne pas rond dans notre cher pays, nous préférons insister sur les qualités qui ont forgé notre belle nation, et mettre en exergue ce dont nous pouvons être fiers. La France a donné, et donne toujours, de grands batteurs, mais aucun d’eux, à part Manu Katché, n’a réussi le challenge d’être mondialement reconnu, et d’exercer son art sur la scène internationale, bref, la cours des grands. Vingt-cinq ans après la tournée So Live : This Way Up Tour, le roi du groove qui chante a repris la route avec Peter Gabriel, lui qui avait juré de plus vouloir graviter autour de la planète pop pour se consacrer au jazz. Mais cette fois, la situation est toute différente, puisque le mage de la pop world a réuni au complet l’équipe de la période So/Us afin de commémorer sur la route cette période bénie de sa carrière, qui avait été un véritable « game changer » dans la carrière des musiciens impliqués, et notamment pour celle de Manu. Alors, et c’est bien normal, nous consacrons notre couverture à ce batteur d’exception. Nous nous sommes rendus à Bruxelles pour le rencontrer, directement sur son lieu de travail (un bureau comme la scène de Peter Gabriel, on en rêverait tous). Bien sûr, ce numéro renferme plein d’autres « good vibes ». Le nom d’Ilan Rubin vous dit quelque chose ? Non ? Alors c’est tant mieux ! Parce que vous aller prendre une très grosse claque en découvrant cet ovni de la musique, qui vit actuellement un rêve éveillé en occupant le poste de batteur au sein de Nine Inch Nails, « l’orchestre » de Trent Reznor, l’ange noir du rock industriel, que l’on pourrait qualifier de Peter Gabriel du côté obscur de la force. Deux batteurs uniques en leur genre, au service de deux artistes majeurs qui ont révolutionné la musique et l’art de la production… Un parallèle comme on les aime. Nous vous souhaitons une excellente lecture !
La rédaction.