Edito
La culture du son Certains d’entre vous s’étonneront peut-être de cette couv’ Neil Peart “tardive”. La raison en est simple : nous avons bouclé le précédent numéro (avec Jojo Mayer en couv’) la veille de l’annonce de la disparition du batteur de Rush, en raison de notre départ pour le Namm. Justement, ce voyage en Californie nous aura permis de constater une fois de plus que nos amis Américains baignent dans le son rock (mais aussi blues, jazz, funk, hip hop…). Il suffit d’allumer la radio pour s’immerger dans ces musiques, ce qui est quasi impossible en France, pays où c’est la variété qui domine dans les playlists de programmateurs radio. Même le traitement du son est différent : plus rond, moins étriqué. Bon, avec les Deezer, Spotify et web radios, les choses évoluent dans le bon sens et heureusement, car comment bien jouer une musique si on ne l’a pas complètement intégrée, même inconsciemment, en écoutant la radio, d’une oreille attentive ou… même distraite ! Sur ce point, les musiciens américains ont, d’une certaine façon, encore un coup d’avance. N’hésitez pas à vous immerger dans ce bouillon de sons (sur le web, en écoutant au casque) pour enrichir votre jeu.
Batteur Magazine 342
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