James Kottak s’est éteint le 9 janvier dernier à l’âge de 61 ans à Louiseville, dans le Kentucky. Il avait participé à l’explosion du groupe de hard rock allemand Kingdom Come à la fin des années 80 et joué pour Dio, Warrant et Montrose, avant de se faire une place au soleil dans les rangs d’une autre formation allemande, Scorpions, à partir de 1996, succédant à l’époque au batteur historique Herman Rarebell. Alors âgé de 34 ans, l’Américain avait apporté une énergie nouvelle au groupe les deux décennies suivantes.
Batteur déjanté à la frappe herculéenne, showman extraordinaire, et excellent chanteur (il assurait les choeurs avec brio), James était, en coulisse, une personne particulièrement drôle et attachante. Malheureusement, au cours de ses dernières années avec Scorpions, il était souvent rappelé à l’ordre par ses collègues pour ses écarts de conduite liés à sa consommation d’alcool. Kottak lui-même évoquait publiquement cette lute contre son addiction, qui malgré ses efforts, finissait toujours par le rattraper. Devant son manque de fiabilité, les membres de Scorpions finiront (à contre coeur) par le limoger en 2016 au profit de Mikkey Dee (ex-Motörhead).
Sur les réseaux sociaux, le groupe allemand lui a rendu hommage : « James était un être humain merveilleux, un grand musicien et un père de famille aimant… Il était notre ‘frère d’une autre mère’ et il nous manquera beaucoup ».
En 2018, le batteur avait participé à la reformation de son groupe de jeunesse Kingdom Come. Dans les années 2000, il menait aussi une carrière solo sous le nom de KOTTAK avec son ex-femme Athena Lee -soeur cadette d’un autre batteur un peu barjo, Tommy Lee-, avec qui il a élevé trois enfants. On vous laisse imaginer les réunions de famille…
Rest in Peace James.