Edito
Danny Carey figure sur le podium des batteurs les plus adulés. Peu de musiciens peuvent se vanter d’avoir su se créer une aura si unique au cours de ces vingt dernières années. Il faut dire que les Californiens de Tool font partie d’une frange à part du rock/metal et leur son, aussi subtil que massif, est l’un des plus reconnaissables du genre. Par son jeu de toms, sa très riche palette sonore, et son amour des mesures asymétriques, Danny est l’un des architectes de ce grain si particulier, même si, évidemment, les riffs du guitariste Adam Jones, la basse saturée de Justin Chancellor et les mélodies épiques peu orthodoxes du chanteur Maynard James Keenan font partie intégrante de l’équation. En seulement quatre albums depuis 1993, Tool s’e st constitué une armée d’adorateurs à travers le monde, et le silence discographique long de plus de treize années (!!!) du groupe est loin d’avoir atténué la ferveur du public à l’égard de ses membres. De retour sur les routes quelques semaines avant la parution de leur très convoité cinquième opus, la formation se produit chaque soir dans des arènes démesurées. C’est simple, jamais Tool n’avait joué devant des foules aussi grandes. Un exploit si l’on prend en considération l’aspect marginal de leur musique. Dans ce numéro 169, Batterie Mag tente de percer pour vous l’énigme « Carey » dans un dossier fleuve à consommer sans modération sous votre parasol, entre deux baignades, un cocktail à la main… Bonnes vacances à tous !
La Rédac’
Numéro 169
5,90€
Informations complémentaires
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