Edito
Dans l’histoire de la batterie, le cas Mike Portnoy ne laisse personne indifférent, à l’instar du genre progressif qui a toujours suscité la passion des amateurs de grandiloquence et de virtuosité, et la haine des bien-pensants de la critique musicale. Sous le feu des projecteurs depuis bientôt trente ans, Mike fait partie de ces artistes qui ont grandi avec leur public et dont on aime se sentir proche aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. Tout le monde se souvient du feuilleton de son divorce avec Dream Theater il y a plus de cinq ans déjà… L’omniprésence du batteur sur les réseaux sociaux a renforcé ce lien solide qu’il entretient avec sa communauté et les médias spécialisés. Derrière son kit maous costaud, Portnoy fascine toujours autant. Son charisme et ses aptitudes spectaculaires continuent de susciter des vocations partout dans le monde. Il faut dire que la multiplication de ses projets et des styles pratiqués permet à tout le monde de s’y retrouver. De passage en France avec son power trio The Winery Dogs, Mike a tenu à évoquer en notre compagnie les différents points de son actu bouillonnante. En échange, nous lui avons proposé d’être le rédac’ chef du mois et de réagir sur les différents articles contenus dans ce numéro : « J’accepte à une seule condition : ne me demandez pas de commenter quoi que ce soit en rapport avec Mike Mangini. Je ne veux pas être à l’origine d’une nouvelle polémique ! » nous dit-il avec le sourire. Vendu ! La rédac’
Numéro 132
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