Edito

Parti des bas fonds de la scène underground de Washington D.C avec les hardcoreux de Scream, Dave Grohl peut se vanter d’avoir suivi un parcours exemplaire et plein de rebondissements. Il fallait en avoir une sacrée paire pour se relever du crash de Nirvana, et revenir sur le devant de la scène, non plus comme batteur, mais comme chanteur/ guitariste, et réussir, dans la foulée, l’exploit de se hisser jusqu’au firmament du rock’n’roll stardom, avec une machine de guerre nommée Foo Fighters. Sept ans plus tard, et après avoir vendu des millions d’albums, Grohl s’est même payé le luxe d’orchestrer savamment son retour derrière les fûts, en participant à Songs for the Deaf des Queens of the Stone Age, l’un des albums phares du début de la décennie, mais aussi en payant son tribu au heavy métal avec Probot en 2004. Il aura fallu attendre la fin de l’année 2009 pour que Grohl se réaffirme pleinement en tant que batteur dans le cadre d’un groupe officiel, et pas des moindres. Dans Them Crooked Vultures, il réalise son rêve de gosse : partager la rythmique avec John Paul Jones de Led Zeppelin, comme son idole de toujours, John Bonham. Chapeau bas, mister Dave !
La Rédac'