Edito
Le progressif, courant musical bien à part souvent controversé par les puristes du rock, connaît actuellement un regain d’intérêt. Il touche un public de plus en plus jeune, attiré par la virtuosité instrumentale, et un univers littéraire et esthétique laissant la part belle au surréalisme, à la science fiction, et à « l’heroïc fantasy ». Dream Theater, Porcupine Tree, Spock’s Beard, Tool, Opeth… Tous ces groupes doivent une fière chandelle à Rush, le premier band qui, dans les 70’s, a osé propulser le progressif dans la tornade du hard rock, comme on disait à l’époque. Outre-Atlantique, le phénomène Rush a carrément dépassé le cadre du prog, devenant une véritable institution, respectée par les musiciens de tous bords. Personnage central du trio canadien, Neil Peart, batteur avant-gardiste et mystique, dont le destin brisé renforce l’intrigue, érige des architectures rythmiques symétriques, régis par une rigueur quasi-mathématique (l’instrumental « YYZ »). Pour commencer très fort après les fêtes, Batterie Magazine vous livre une interview exclusive de cette icône de la batterie. Tous les journalistes de Batterie Magazine vous souhaitent et une très bonne année 2009 pleine de groove et de chaleur. Bonne lecture et à l’année prochaine !
Numéro 53
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