Edito
Le soleil pointe déjà le bout de son nez, et alors que les organisateurs des grands festivals d’été sont sur le pied de guerre, l’envie d’un bon shoot de musique commence à monter, et à atteindre la zone rouge de notre impatience. Le moment semble, donc, bien choisi pour se souvenir que le visage du rock à haute teneur en énergie atomique, s’est transformé au début des années 90, avec l’explosion de Rage Against The Machine. Avant l’arrivée de ce quatuor d’hurluberlus Los Angelois, aucun groupe n’avait encore réussi l’exploit de synthétiser, avec autant de talent, la puissance du rock, le groove frénétique du hip hop, et l’engagement politique (l’hypnotique « Killing in the Name »). Huit ans après un silence incompréhensible, la machine révolutionnaire géante a repris son mégaphone pour hurler ses idéaux toujours intacts dans nos contrées (Rage jouera à Bercy le 4 juin, et ouvrira le festival Rock en Seine le 20 août). Brad Wilk, tel Vulcain, le Dieu des Forgerons, scande toujours avec rage, et ce depuis le début, les grooves infernaux sur sa machine de guerre. Nous lui consacrons, donc, pour la première fois et avec plaisir notre couverture. Enjoy !
La rédaction
Numéro 47
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