Edito
Le débat s’est enfin ouvert, et il était temps ! La crise du téléchargement de la musique sur internet, est encore et toujours un sujet brûlant. En effet, une fièvre salvatrice a touché divers artistes et personnalités politiques (Ségolène Royal, Noel Mamère, José Bové, Dominique Voynet, Jean-louis Aubert, Manu Chao, Bénabar, Ariel Wizman, Sinclair) dont notre confrère Le Nouvel Observateur, Suite à l’appel « Libérez la musique » du 3 Février dernier s’est fait l’écho. L’objet ? L’arrêt des poursuites récemment prises contre des internautes ayant téléchargés, « illégalement » des mp3 (plus de 3. 000 euros d’amende dans certains cas), mais aussi la recherche d’une protection des droits d’auteur adaptée à notre époque. A la rédaction de Batterie Magazine, bien évidemment, on approuve, on persiste et on signe (deux fois s’il le faut). Car, ce qui nous révolte, c’est que la justice soutienne les grosses majors du disque en s’en prenant aux petits citoyens, alors qu’elles, n’ont pas le cran d’attaquer de front les fournisseurs d’accès à internet, dont les slogans publicitaires, incitant à télécharger toujours plus rapidement, ne laissent aucune équivoque. De plus, lorsque l’on sait que certaines de ces majors commercialisent elles-mêmes des lecteurs de mp3… on peut que s’esclaffer devant l’ampleur de cette vaste farce. Huit millions de français ont déjà téléchargé de la musique sur le net, cela fait beaucoup de délinquants… La Rédac
Numéro 11
5,90€