Edito
Nous consacrons notre couverture pour la seconde fois à Phil Collins. La première fois, il s’apprêtait à partir en tournée avec Genesis et se languissait de jouer sur scène à deux batteries avec son pote de toujours, Chester Thompson. Aujourd’hui, le contexte est différent et un peu plus triste, puisque ce grand styliste de la batterie est obligé d’abandonner les fûts, à cause de problèmes musculaires. Mais rassurez-vous, son nouvel album dédié au répertoire de la Motown, Going Back, est un superbe chant du cygne rythmique. Collins s’est surpassé en jouant lui-même les parties de batterie, quitte à vivre un véritable calvaire en studio. Un sacré tour de force, pour un artiste multimilliardaire qui, dans le fond, n’a absolument plus rien à prouver à qui que ce soit, sauf peut-être à lui-même. Alors, avant de ranger définitivement son kit au placard, Phil Collins s’est une nouvelle fois confié à l’officiel du rythme. Lors de notre interview, la star s’est dévoilée comme jamais auparavant, évoquant même certains épisodes de sa vie privée. Nous vous souhaitons une bonne lecture ! La rédac’
Numéro 73
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